La détermination d’une essence exige d’établir une hiérarchie parmi les apparences. Mais l’erreur commence quand on ne voit l’essentiel que sous la forme d’un phénomène constant, fixe, inaltérable ou permanent ; alors que celui-ci peut se trouver aussi bien dans le plastique et le fluent.
Disons-le : l’essence est ce qui baigne les apparences, et qui n’attend qu’une étincelle pour toutes les consumer.
Une pensée de l’essence ne vaut qu’en vue d’un monde à embraser, à faire renaître de ses cendres.