Tous les paysages sont sauvages, tous les paysages sont vus d’une ville ou d’une tour, tous les paysages sont tramés dans les contours d’un portrait. La fenêtre d’où je regarde au loin la campagne s’étaler est la transparente ouverture par où mon visage pourrait s’avancer et se montrer au dehors. Il ne se laisse pourtant pas remarquer. Surprendre, observer et décrire les portraits d’hommes sauvages, c’est forcer ce visage, le mien ou le vôtre à se montrer à la fenêtre. À faire signe avant de dire adieu au pays. Car une fois bousculés, avancés, révélés, paysage et visage ne pourront plus que se dire au revoir. Symboles sans retour.