Le jour
Les nuits ont été éprouvantes…
Bourrasques dorées
Sur châlit de neige
Aux traces épurées
Moi soigné et semé au pied des blés azurés de ta voix
Les cauchemars qui les ont remplies sortaient
Et n’effrayaient pas de l’obscur
Mais s’alimentaient et diffusaient la clarté granuleuse d’un jour…
D’un jour épris
De nuits sans sommeil
De nuits où reste du jour
Sans veiller contre ou sur elles.
Un jour de flash crus,
aux nausées de violence,
aux souvenirs coupants,
aux futurs cumulés,
troué de ces aurores blanches qui depuis longtemps m’avaient dévoré
toute la veille.