Jamais je n’ai pu faire exister ce qui se nomme le for intérieur, cet espace chassé du monde, exclu dans le corps pour qu’il soit protégé de la tyrannie des souverains et des prêtres. Le for que je rêve d’achever n’aurait plus rien d’intérieur, il aurait une existence visible et pourtant non manifeste, me traverserait le corps et me plongerait tout entier dans un lieu où il serait possible alors de se rapporter à soi. Ce for serait tout entier, mais vraiment tout entier, au dehors.